Tout commença par un bazar sans nom, celui de l’aéroport. A peine les douanes passées, nous nous sommes vu confrontés à des dizaines de taxistes qui ont vu en nous une mine d’or. Les gros sacs de couleurs vives estampillés « QUECHUA » n’ont pas aidés à se fondre au milieu des peruviens,

Après une dizaine d’aller retour, nous avons décidé de demander comment rejoindre le centre de la ville, au point information de l’aéroport. On nous a répondu que deux choix s’offraient à nous : monter avec un taxiste de l’aéroport, dont le prix dépend de la tête du client (oui c’est vraiment ce qu’elle nous a dit), ou s’aventurer en zone rouge, en dehors de l’enceinte de l’aéroport, mais que c’était vraiment dangereux (oui c’est vraiment ce qu’elle nous a dit). Pour Andrea, ça pouvait passer, mais avec ma tête, dans tout les cas, on était cuit.

Du coup, devinez quelle option on a choisi ?L’aventure, bien sur, et nous sommes sortis dehors. Apres avoir franchi une première ligne de taxis qui pouvait nous amener pour 60 soles (environ 16 euros), nous sommes sortis de l’enceinte accopagnés d’une peruvienne avec laquelle andrea avait sympathisé, qui nous a fait passer pour ses enfants, et qui nous a négocier les prix. Donc nous avons eu notre taxi pour 30 soles ( 8 euros).
Nous nous dirigions donc vers le centre de Lima tout en prenant une petite leçon de code de la route péruvien qui se résume à : « Passer ou être dépassé ».
Nous avons donc passés 2 jours dans la ville de Lima et voici un petit résumé de ce qu »on a trouvé de sympa à faire dans la ville :

• El parque del amor :

C’est un très joli petit parc avec vue sur le Pacifique, des bancs inspirés du parc Guell de Barcelone, avec plein de couples qui s’embrassent, et quelques japonais qui les prennent en photo (ils sont vraiment partout).

• El parque Kennedy (rebaptisé le parc aux chats)

Nous nous baladions dans le quartier de Miraflores quant tout à coup, nous sommes tombés sur un chat qui dormait tranquillement à côté d’un parc. Ensuite, un deuxième l’a rejoint, puis un troisième puis un quatrième et quand nous avons levés la tête, nous avons vu q’ils étaient vraiment, mais alors vraiment très nombreux. Nous étions dans le parc aux chats et il y en avait pour tout les goûts : des petits, des grands, des gros, des maigres, des blancs, des noirs, des roux, des marrons, des jeunes et des vieux. Comme nous étions chez eux, ils étaient tout tranquilles, et tout le parc était en train de les câliner. Au vu d’un panneau pénalisant l’abandon des animaux domestiques, nous avons déduits que tout ces pauvres chats étaient abandonnés, mais qu’ils n’avaient pas l’air trop malheureux car ils recevaient l’amour de tout les passants, ainsi qui leur nourriture.

• El museo Larco (30 soles (8€) /personnes:

Un magnifique musée d’art et culture pré-colombienne qui concentre l’essentiel des pièces de la culture Mochica, qui s’est développée dans le nord du Pérou. Et en bonus, sa zone de stockage est accessible au public ce qui fait encore plus d’histoires à découvrir.

• El parque de las aguas (4 soles (1,1 €)/ personnes :

Selon la revue que nous avons lue dans l’avion, ce parc aurait gagné le record de posséder le plus de fontaines dans un jardin public au monde. Et effectivement, il y en a 13 ENORMES et plein de petites , et elles sont magnifiques. On aurait pu vous mettre plein de SUPERBES photo, mais notre batterie à rendu l’âme au bout de 5 mn passées dans le parc.
Nous avons particulièrement aimé la « fuente de los niños », où il faut parcourir un chemin en évitant des jets qui apparaissent de manière aléatoire. Nous avons réussi à nous en sortir presque sec (on est des ninjas), mais ce n’était pas le cas de nombreux enfants qui étaient mouillés de la tête aux pieds.

Pour conclure, nous avons apprécié ces deux jours passés à Lima, mais on a senti qu’il y aurait plus de choses à visiter vers Cuzco, c’est pourquoi nous ne nous sommes pas trop attardés. De plus, à Lima, de Juin à Octobre, la ville est plongée dans le brouillard, qui vient du pacifique, c’est pourquoi nous sommes partis chercher le soleil, vers l’infini, et au delà.

Andrea et Louis