Vous pensez surement qu’en tant que professionnels des chouchous beignets, nous étions des sortes de dieux insensibles à la chaleur, et bien non, cela n’est pas vrai. Et ça, Santa Cruz nous l’a bien fait comprendre.
Après quelques semaines passées à la Paz, Louis commençait à penser que la Bolivie, c’étaient les quatre saisons en une journée, qui ne dépasse que très rarement les 25°C. Et puis, nous sommes montés dans un bus, en laissant La Paz en pleine tempête à 14°C, pour nous réveiller 18h plus tard (oui oui c’est long), trempés dans notre propre sueur (sexy) à 34°C, le tout dans une chaleur tropicale, et avec un taux d’humidité avoisinant les 100%.
Le climat n’était pas le seul à avoir changé. Ici, les manguiers ont remplacé les montagnes de l’altiplano, les pantalons ont laissé la place aux robes, les jupettes des cholas se sont raccourcies, les cambas (habitantes de la partie orientale du pays) ont été changées par les collas (leurs ennemies jurées, du côté altiplano), et l’altitude est passée de 3600, à 400m. Ça en fait du changement non?
Nous n’avons passé qu’un petit week end dans cette charmante ville, et voici ce que nous en avons retenu :
Mini city trip :
Pour commencer, il faut savoir que la ville est organisée en anneaux concentriques, et donc le centre-ville se retrouve dans le 1er anneau (logique non ?). Cette organisation est très pratique pour se repérer, mais prête à confusion quand on ne la connait pas surtout en voiture. Une connaissance nous a raconté que ce n’était qu’au bout du troisième tour du deuxième anneau qu’elle avait compris qu’elle tournait en rond. Pour la sécurité de nos précieuse source, nous garderons l’anonymat sur cette personne (tu vois on te l’avait promis Flora !).
Office de tourisme :
C’est la première fois qu’une office de tourisme nous a réellement guidés à travers la ville, et différents parcours existent déjà en fonction des choix de chacun (religieux, culturel, historique). Cette office est donc la première chose à aller voir dans la ville. De plus, elle fait aussi office de centre culturel où différentes expositions temporelles sont mises en place.
La Basilica de San Lorenzo :
En plein cœur de la « plaza 24 de Septiembre »(place centrale de la ville), c’est l’église la plus importante de Santa Cruz. Elle abrite un saint dont le nom nous échappe, réputé assez puissant pour exaucer toute sorte de prière. On peut aussi monter au sommet pour 6 bolivianos, et ainsi profiter d’une jolie vue sur Santa Cruz.
La place 24 de Septiembre :
Un petit coin de nature en plein milieu de la ville, où l’on peut s’asseoir le temps de manger une glace ou deux.
El mercado nuevo :
Un comedor dans lequel on peut profiter de toutes les spécialités locales. Pour repérer les meilleurs empanadas, il suffit de trouver la seule vendeuse qui a un attroupement énorme devant sa boutique. L’attente vaut le coup !
El mercado Abasto :
Notre coup de cœur dans la ville, c’est le plus grand marché de Santa Cruz. On peut y trouver de tout, pour toutes les bourses. C’est un endroit qui met les 5 sens en éveil, et qui étourdit un peu par sa dynamique. Quelques conseils aux aventuriers qui voudront affronter ce monstre :
1 – Porter des chaussures confortables, mais pas trop propres
2 – Mettre son sac en position ventrale
3 – Faire attention aux nombreuses brouettes qui débarquent de partout, et qui déboîteront les jambes, pieds, chevilles, ou quoi que ce soit qui traine sur leur passage. Il faut savoir que dans ce marché, on achète souvent en gros pour réduire les prix, et ces brouettes servent à transporter les courses (un peu comme ton caddy, mais avec un coursier. Et oui, en Bolivie, on sait avoir la vie classe, et pour quelques pesos de plus, tu pourras même mettre ton enfant dedans).
4 – Voici quelques phrases magiques que notre chère tante Paolita nous a apprises qui permettront de réduire la facture de tes courses de moitié :
« YAPAME PUES CASERA » : La yapa, c’est un petit rab que toute bonne vendeuse qui veut te garder sous son aile te donne pour te revoir la prochaine fois.
« AUMENTAME » : Il faut savoir qu’ici, les vendeuses et les acheteuses n’ont pas le même concept de poids, et si tu veux plus de produit, il suffit de le demander, mais attention, il faut le demander avec un regard de mama mafieuse italien
« CUANTO ULTIMO ? » : Ici comme au bled, (d’ailleurs, ici c’est le bled d’Andrea #fierdetreunebledarde), il y a plusieurs prix, celui qu’on te donne en premier, celui qu’on te donne en second, et celui avec lequel tu vas partir. Quand tu es un peu pressé, ou que tu es une machine de guerre, tu peux demander directement le dernier. Ca va plus vite, mais c’est pas donné à tout le monde (on n’a toujours pas réussi).
« ESTE NO ME SIRVE, NEGRO ESTA ! » : A la différence du supermarché où tous les légumes sont bien uniformes, jolis et botoxifiés, ici comme à inter, c’est un peu le stand des fruits et légumes moches (mais par contre, ils sont vraiment délicieux). Du coup, tout le monde se bat pour avoir les meilleures places, et de la même façon, toutes les vendeuses essaient de te fourguer les plus pourries. On ne pensait jamais rentabiliser comme ça nos parties d’œil de lynx avec les enfants.
Entracte :
C’est le moment de faire une pause rafraichissante dans cet article, et ainsi vous donner la recette du jus de maracuya.
Pour faire un bon jus, il faut des bons fruits, et pour avoir des bons fruits, il faut aller au marché Abasto à Santa Cruz (Cf ci-dessous). Il faut trouver une bonne prof, de l’eau et du sucre. Couper les maracuyas en deux, enlever la pulpe à l’aide d’une petite cuillère, passer le tout au blinder, filtrer, rajoutez de l’eau, du sucre, et PAF ! Ça fait des chocapics.
Nous sommes désolés pour cette dernière blague, ceux qui l’ont publiée ont été virés
La casa del camba :
Comme tout le monde nous a dit qu’il y était vital d’y passer, nous y sommes allés, et nous avons adoré. On peut y avoir un menu pour deux comprenant 4 plats typiques (oui oui, 4, on est en Bolivie vous vous rappelez ?). En bref, un très bon endroit pour découvrir la cuisine locale.
Le parc Yvaga Guazu (90 bolivianos pour les gringos, 40 pour les boliviens) :
Notre deuxième coup de cœur, c’est un endroit magique, qu’on vous recommande très vivement si vous êtes dans les parages. C’est une réserve naturelle, où sont abritées plusieurs populations d’animaux, qui ont été rescapés de mains irresponsables, pour leur donner une deuxième vie. Quelques espèces sont dans d’immenses cages (absolument rien à voir avec un zoo pour ceux qui frémissent) car ils ne peuvent plus revenir à l’état sauvage, et les remettre en liberté serait un trop gros danger pour eux, et d’autres réapprennent à se débrouiller tout seuls avant d’être relâchés.
En plus des animaux, ce petit paradis abrite de nombreux jardins, d’arbres, de potagers et plein de curiosités florales.
La visite de cet endroit se fait avec un guide archi passionné, qui vous mènera à la réflexion tout au long de la visite, et partagera avec vous sa passion de manière naturelle.
C’est ainsi que le rêve de Louis s’est enfin réalisé : il a pu observer des singes en liberté.
Voila tout ce qu’on vous recommande à Santa Cruz. Nous en profitons pour remercier chaleureusement la famille d’Ingrid et Alejandro, pour nous avoir ouvert leurs portes, et ainsi permis de vivre ces aventures, vers l’infini et au delà.
Hum,
Je m’inscrits en faux contre le contenu de cet article.
Le Louis Lagon que je connais à déjà pu observer des singes en liberté et ce à au moins deux reprises:
– lorsqu’il avait 1 an en Afrique du Sud
– un peu plus grand lorsqu’il était à l’île Maurice
Et peut-être même lors de son séjour en Guinée (il avait 15 ans).
Je vous prie d’arrêter de faire passer cet être si exceptionel, pour un novice en matière d’observation de contrée inconnues.
#pirequunemerejuive
Cher monsieur,
Nous sommes désolé pour ces erreurs dans la publication, ceux qui nous avaient donné les sources ont été virés.
#doryestmacopine #leonardshelbyestmonami #jesuisjasonbourne
Au fait votre nom me dit quelque chose, on ne ce serait pas rencontré quelque part ?
Cher monsieur,
Nous sommes désolé pour ces erreurs dans la publication, ceux qui nous avaient donné les sources ont été virés.
#doryestmacopine #leonardshelbyestmonami #jesuisjasonbourne
Au fait votre nom me dit quelque chose, on ne ce serait pas rencontré quelque part ?