Pour commencer cet article , nous devons dire que Sao Paulo, c’est grand. Mais pas grand comme Pamiers, ou grand comme Toulouse, ou grand comme Paris, mais plutôt grand comme 3 Paris. En effet la ville compte 20 millions d’habitants, plus de 150 musées, 4200 cinémas d’arts et d’essai, environ 12500 restaurants, plus de 15 000 bars. De quoi donner le tourni !
Du coup, comme on voulait quand même visiter d’autres villes dans notre vie, et comme le clonage est illégal au Brésil, on a été obligé de faire des choix.
Comme on avait déjà vu les fresques de Kobra à Rio, artiste Paulista, nous avons décidé d’explorer un peu plus l’art du grafiti en explorant le quartier de Vila Madalena. Notre deuxième choix a été guidé par la passion d’Andrea pour les sushis, et sa douleur de n’en trouver nulle part en Amérique latine. Nous sommes donc allés à la rencontre de la civilisation japonaise cachée dans le quartier de Liberdade. Et puis après, il fallut qu’on file. Il faut savoir que la ville est tellement grande que faire simplement ces deux activités nous ont pris deux jours entier, les distances étant terriblement longues, les arrêts de métro, espacés chacun d’environ 2,5 km, et chaque déplacement, si l’on ne connaît pas à la perfection les lignes de bus, est très couteux en temps. Vous pouvez y ajouter une pluie torrentielle qui n’a pas stoppé pendant 2 jours, en bref, on s’est vraiment battu pour vous faire cet article ? !
Le quartier Vila Madalena, hôte de « La beco do Batman »
A la base initié par un seul et unique grafiti représentant un homme chauve souris, c’est tout le bout d’un quartier qui devint le repaire de tout les graffeurs et des étudiants des beaux arts de Sao Paulo, baptisé par les habitants « La beco do Batman » : L’avenue de Batman.
D’une manière générale, le street art est très présent au Brésil, car une loi l’a tout simplement autorisé, quand il est à portée artistique, tout en interdisant les affichages publicitaire. C’est ainsi que l’on peut voir des quartiers insolites tels que celui-ci apparaître.
Les artistes se disputent constamment les murs, transformant l’endroit en un musée à ciel ouvert, où les œuvres sont constamment recouvertes par de nouvelles, et son protégées par les gens du quartier des simples graffitis.
Un bout du Japon au Brésil : le quartier Liberdade
Le quartier de Sao Paulo abrite la seconde population japonaise du monde dans ce quartier. En sortant du métro, on se trouve nez à nez avec une banque brésilienne à l’architecture nippone. Au fur et à mesure que l’on se ballade, on a réellement la sensation de quitter le brésil pour un petit voyage en Asie. On peut ainsi visiter des jardins japonais (un peu délaissées mais gardant l’âme des vrais), manger des sushis ou des ramens dans l’un des innombrables restaurants japonais, faire ses courses, acheter des sabres, le tout sous des lampadaires à design japonais.
Ce quartier a fait briller les yeux d’Andrea, qui ne s’est nourrie que de Maki pendant deux jours. Autant dire qu’on le connait bien.
Pour conclure, notre visite de Sao Paulo fut brève mais assez intense. C’est une ville parfaite pour y vivre, mais assez difficile à visiter, car il y a tellement de chose qu’il faudrait y rester quelques années pour en faire la moitié. Mais nous ne nous y sommes hélas pas attardé car nous devions partir conquérir de nouveaux territoires vers l’infini et au delà.
J’ai du mal à te croire qu’on tu me dis qu’il te faut 2 jours pour faire 2 activités alors que tu fais Thoiras-Canduron en 8h sous la pluie!
Ben c’est simple y a qu’un chemin depuis thoiras à canduron ! C’est pas trop labyrinthique !
Et surtout ne sous-estimons pas la corrélation Andrea-sushis.
Cette ville a l’air trop géniale sinon !