Uyuni, c’est très joli !

Après 5h de bus, nous avons débarqué à Uyuni. Comme nous sommes toujours très organisés, nous avions déjà tout réservé pour partir faire notre tour dans le salar le lendemain matin. C’est ainsi que nous avons poussé la porte de l’agence « thiago tours », à 22h, afin d’engager un tour pour le lendemain matin.

En fait c’était quand même un peu réfléchi, car à la base, nous voulions engager le tour depuis Potosi, mais il nous en aurait couté presque 1200 bolivianos. L’agence des mineurs nous avait conseillé de nous rapprocher afin de payer moins cher, et en parcourant quelques blogs voyage (on travaille beaucoup quand même et on et même pas payés !!), nous avions vu que pour bénéficier des meilleurs tarifs possible, il fallait venir soi tard le soir soi tôt le matin, avant le départ des 4×4 pour le désert. C’est ainsi que nous avons trouvé notre tour à 700 bolivianos, avec en plus du bonus, une chambre d’hôtel négociée pas chère pour passer la nuit.

Le lendemain matin, au moment du petit déjeuner, un portugais est passé devant Louis au buffet, et sans aucun scrupules, et dans un IRRESPECT total, a terminé le yaourt et les céréales du buffet sous ses yeux, et dans une impunité totale, est parti s’asseoir mine de rien. Louis outré par cette histoire, est parti le raconter à Andrea, qui dans un élan d’héroisme, est partie demander aux cuisines qu’on lui donne plus de ces produits. Mais ceci ne calma pas la fureur de Louis. Oui on sait au départ, on vous avait vendu des superbes photos du salar et des flamands roses, et on vous parle de yaourt, mais sachez que ce détail aura des répercussions par la suite.

Nous nous sommes donc rendus à l’agence de voyage en maudissant les portugais et leurs mauvaises manières, et une fois arrivés ce fut le choc, que dis je le choc, l’apocalypse. Les portugais étaient dans l’agence. Il nous restait encore une chance de survie sachant qu’il y avait deux voitures. Nous nous sommes assis dans le 4×4, aux cotés de deux francaises (hasard total), puis comme vous l’avez deviné, les deux portugais nous ont rejoints. C’est à ce moment là qu’andrea s’est dit que le voyage allait être long.

Si vous êtes arrivés jusque là, félicitations, vous avez débloqué l’accès à la partie intéressante de l’article, et promis, on ne vous parlera plus de yaourt !!

Jour 1 :

C’est le jour 1, celui qu’on retient, celui qui s’efface, quand tu me remplace. Pardon on dévie encore une fois.

Jour 1.2 : Un cimetiere et le salar.

Rendez vous au cimetière de trains. Il faut savoir qu’avant, le traffic ferroviaire était plutôt actif en Bolivie, mais avec le temps, les boliviens ont préféré les remplacer par des bus, et comme avec le temps va tout s’en va, sauf les gros wagons de ferraille qu’il faut bien stocker quelque part, un cimetière de trains est apparu à une dizaine de km de la ville d’uyuni.

Ici, et très clairement, la chose la plus intéressante à faire, reste de repérer quelqu’un (ON NE SAIT PAS DE QUELLE NATIONALITE) qui t’aurait piqué quelque chose (ON NE SAIT PAS QUOI), et d’attendre qu’il choisisse un wagon pour son shooting photo, et de courir avant qu’il ne le touche pour lui piquer. Andrea a adoré ce jeu, et ne commençait pas du tout commencé à trouver le temps long.

Puis, nous sommes arrivé à gringoland, un petit village charmant composé de stand de souvenirs en sel, où nous avons déjeuner. En plat principal, de la quinoa, le cauchemard d’enfance d’andrea. Le voyage commençait drôlement bien.

Une fois qu’on ait bien mangé, bien bu, et qu’on ai eu la peau du ventre bien tendue, nous sommes partis vers le grand l’unique le tant attendu salar d’uyuni.

On s’attendait à un salar blanc immaculé, mais comme il n’a pas plu depuis longtemps, et qu’il y avait du vent qui ramène plein de sable dans le salar, ce dernier est plutôt brun, mais comme on est pour l’intégration de toutes les couleurs dans notre blog, on l’a quand même bien aimé.

Il faut savoir que notre shooting photo a duré plus de 2 heures, mais que personne de notre groupe n’a jamais trouvé les réglages parfait pour faire les photos.

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Puis nous sommes allés vers l’ile du poisson. Cette ile est la preuve concrète que si une divinité a crée le monde, elle se drogue sévèrement. Sinon, on veut l’explication de comment il lui est venu à l’idée, de faire un désert, non pas de sable, mais de sel, et d’y poser comme ça tranquille une ile en plein milieu, rempli de CACTUS, que l’on a décidé en toute logique de baptiser l’ile du poisson ?

Les voies du seigneurs sont impénétrables.

Apres les dernieres photos du coucher du soleil dans le salar, nous nous sommes dirigés vers notre fotel de sel.

Fotel de sel : ce dit d’un hôtel normal fait en parpaings, sur lequel on a collé à l’arrache un peu de sel du salar sur les murs, après qu’on ait balancé du sel sur son sol, pour donner une impression authentique d’une architecture unique.

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Jour 2 : Les lagons au lagon.

Réveil à 5h, pour ceux qui sont sains d’esprit, et qui n’ont pas besoin d’être à la table du petit déjeuner en premier pour une raison x ou y.

C’est la journée ou les lagons ont visité des lagons. De toutes les tailles, de toutes les couleurs. C’est aussi la journée ou on a fait connaissance avec les flamands roses.

Petit conseil pour les apprentis chasseur de flamands rose : abandonnez votre vocation, c’est un métier dangereux, et parfois, le sol se dérobe sous vos pieds et vous vous retrouvez jusqu’au genoux dans une boue malodorante.

Nous avons aussi vu l’arbre de pierre, autre preuve de la folie de dieu. C’est un caillou, d’environ 4m de haut, planté au beau lieu du désert, tout seul, en forme d’arbre. Rien que ça !

Pour finir la journée en beauté, nous arrivons à la laguna colorada, immense lagune qui doit son nom à sa couleur : rouge écarlate.

 

Jour 3 : des geysers, une frontiere et le retour.

Levé très tôt pour voir le lever du soleil sur les geysers du sud lipez ( qu’on aura raté à 30 mn près grâce aux barbies d’un autre groupe qui n’envisageaient pas d’aller dans le désert en 4×4 sans un make up PARFAIT ).

Puis, petit passage dans les eaux thermales (histoire de faire sachet de thé après 2 jours sans douches), puis direction la frontière chilienne et retour à la maison. Au passage, Louis a profité du dernier jour pour confronté le mangeur de yaourt à ses fautes, lequel a répondu qu’il ne voyait pas de quoi il parlait, mais tout le monde sait que c’est un mensonge.

Être à la frontière avec le chili, c’est se rendre compte que la bolivie a un petit gros problème. En effet le tourisme explose coté bolivien depuis  15 ans, avec une entrée au parc national d’atacama obligée de 150 bolivianos pour les étrangers (30 pour les locaux). Le jour ou nous sommes venus, c’était en pleine saison creuse, et il y avait plus de 150 personnes. Ca fait beaucoup de bolivianos ! On peut se dire que jusque la tant mieux pour la bolivie, mais quand on vient de passer 3 jours au sein de ce parc naturel sur des pistes cahoteuses, sans poubelles, sans toilettes, sans rien, et qu’on voit qu’à partir de la frontière, la route asphaltée commence, avec une poubelle à côté, ça fait un grand contraste. Nous avons donc enquêté sur la question suivante « Ou vont les sous dégagés par le tourisme du salar et du parc naturel ? ».

La réponse donnée par le chauffeur et par le gérant de l’agence (oui oui ce fut une vraie enquête), c’est qu’en tout cas, il ne va pas à Uyuni depuis que la ville n’a pas voté pour le parti du président Evo Morales aux élections municipales. Ils ont d’ailleurs été puni après les élections avec un embargo national qui les a bloqué de toutes ressources pendant 3 mois. Sympa la démocratie avec le petit frère indigène du peuple. D’ailleurs, depuis la levée de l’embargo, les agences d’Uyuni demandent de nouvelles infrastructures, et le nettoyage du salar après le Paris Dakar (qui ne laisse plus ses poubelles à Dakar, mais à Uyuni), car pour l’instant, la mer de poubelle est ramassée peu à peu par les guides, mais chaque années, ça leur prend un mois et demi. Mais ces demandes ont été toutes déboutées.

Si vous pensez toujours qu’Evo Morales est le meilleur exemple à suivre de président (spéciale dédicasse à jean luc), on vous fera un bon récap de ce que l’on a vu avant de partir de Bolivie. En attendant, nous partons à Sucre pour continuer nos aventures vers l’infini et au-delà.

P.S. : Si le salar nous a appris une lecon de vie, c’est bien celle-ci : « Il ne faut jamais manger le yahourt de Louis »

4 reflexions sur “Uyuni, c’est très joli !

  1. Marco

    Demain, je me lève tôt pour manger du yaourt, avant tes frères. Et oui, les Legrelle sont à Belpech !
    Ta mère n’a pas compris l’histoire du portugais, il a fallu lui expliquer trois fois…
    Elle est inquiète de voir que tu as beaucoup rétréci… Mais elle se console en se disant que tu pourras ainsi te contenter d’un quart de petit-suisse au petit-déjeuner…

    1. Ciberius Auteur de l'article

      C’est parceque les cris des enfants lui ont retrecis le cerveau !
      Manger du yahourt, c’est une chose, le finir, c’en est une autre !

  2. Matthias

    Du drame, de la passion, des complots… Quel beau polar que cette sombre affaire de yaourt ! (Ou yogourt, parce que ce mot me fait marrer.)

    Sinon super article, et les photos étaient très biens !

    (Et en plus un ptit taquet à Jean-Luc, vous savez comment me faire plaisir :’) )

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